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Pithiviers

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Pithiviers
Pithiviers
La place du Martroi
et l'église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire.
Blason de Pithiviers
Blason
Pithiviers
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
(sous-préfecture)
Arrondissement Pithiviers
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais
Maire
Mandat
Philippe Nolland (Horizons)
2020-2026
Code postal 45300
Code commune 45252
Démographie
Gentilé Pithivériens[1]
Population
municipale
9 094 hab. (2021 en évolution de −0,07 % par rapport à 2015)
Densité 1 310 hab./km2
Population
agglomération
11 826 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 21″ nord, 2° 15′ 09″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 130 m
Superficie 6,94 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Pithiviers
(ville-centre)
Aire d'attraction Pithiviers
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Pithiviers
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pithiviers
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Pithiviers
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Pithiviers
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Pithiviers
Liens
Site web www.pithiviers.fr

Pithiviers est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Bordée par l'Œuf, elle se situe sur le socle calcaire de l'ancien lac de la région naturelle de la Beauce et présente peu de reliefs.

Un camp de prisonniers, puis de transit, fut installé dans la commune sous le régime de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale.

Les secteurs de l'agroalimentaire et de la pharmacie sont relativement développés, mais la ville perd régulièrement de la population depuis 1975.

Géographie

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Localisation

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La commune de Pithiviers se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Pithiviers[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 39,7 km d'Orléans[4], préfecture du département, dont elle est sous-préfecture.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes

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Les communes les plus proches sont : Bondaroy (1,3 km), Dadonville (2,1 km), Pithiviers-le-Vieil (3,7 km), Ascoux (5,2 km), Estouy (5,3 km), Marsainvilliers (5,6 km), Yèvre-la-Ville (6 km), Ramoulu (6,3 km), Laas (6,7 km) et Guigneville (6,9 km)[5].

Communes limitrophes de Pithiviers
Marsainvilliers
Pithiviers-le-Vieil Pithiviers Bondaroy
Dadonville

Lieux-dits et écarts

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Le Bourg-l'Abbaye (ancienne paroisse de Notre Dame de l'Abbaye), une des plus petites communes de France (13 ha 51 a), fut rattachée à Pithiviers le .

Géologie et relief

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Situé dans le bassin parisien, le territoire est inclus dans le périmètre de l'ancien lac de Beauce. Les formations géologiques calcaires datent d'il y a environ 23 à 20 millions d'années, au début du Miocène, période de l'ère géologique actuelle. Elles sont très homogènes sur tout le territoire, les roches issues des dépôts de sédiment successifs au sein du lac n'ayant pas été déformées par d'autres phénomènes géologiques majeurs.

Sur le territoire communal, l'altitude varie de 97 au sud à 130 mètres au nord.

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Pithiviers.

Le réseau hydrographique communal comprend un seul cours d'eau l'Œuf qui prend le nom d'Essonne (2,176 km) après sa rencontre avec la Rimarde, qui coule en limite sud-est[6]. L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune de Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine à Corbeil-Essonnes, après avoir traversé 44 communes[7]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Boigneville à 20 km à vol d'oiseau[11], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 615,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Pithiviers ne comprend pas de ZNIEFF[15].

Le toponyme de Pithiviers est un ancien Ped(e)uerius, d'origine celtique, et pourrait être dérivé de petuarios qui signifie « quatrième », en l'occurrence « le quatrième fort » ou « la quatrième ville » (cf. m. gallois petwerydd, v. breton petguare, breton pevare, quatrième). Cette étymologie se rapproche de celle de Petuaria, actuelle Brough-on-Humber dans le Yorkshire[16] (Pedeverius, 843 (CH2, 64), vicaria Petvarensis, 1025) et se situe à la limite supposée du territoire des Carnutes avec les Parisii. Henri III fit nommer la ville Pluviers à la suite de recherches infructueuses pour connaître l'étymologie, à cause des Pluviers qui y migrent massivement à la fin de l'automne[17].

Le camp de Pithiviers en 1941.

Pithiviers fut un village gaulois (d'où il tire son nom), puis gallo-romain.

Il y avait un château à Pithiviers, dressé vers l'an mille, qui incluait la collégiale Saint-Georges et le donjon commandé par Héloïse de Pithiviers au maître d’œuvre Lanfred, qui interviendra également sur le château d'Ivry-la-Bataille[18]. Ce donjon de 33 mètres dominera la ville pendant près de 840 ans avant démolition en 1837[19]. Aujourd’hui le Théâtre du Donjon évoque son souvenir à proximité.

Durant la huitième guerre de religion, la ville est prise par les deux Henri (le roi de France Henri III et Henri de Navarre) en 1589[20].

Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[21], dont un à Pithiviers[22]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[23]. Certains de ces réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[22].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce camp est transformé en camp d'internement pour Juifs puis en camp de transit avant le départ pour les camps d'extermination nazis.

Après la guerre, en 21 ans, la ville gagna rapidement 3 000 habitants en passant de près de 7 000 habitants en 1954 à plus de 10 000 en 1975. Mais la population baisse depuis.

Héraldique

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Blason de Pithiviers

Les armes de Pithiviers se blasonnent ainsi :

D'azur à trois chardons, tigés et feuillés d'or, au chef cousu de gueules chargé d'une fleur de lys aussi d'or[24],[25].

Au , Pithiviers est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pithiviers[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers, dont elle est la commune-centre[Note 3],[28]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), terres arables (34,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[31].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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La place du Martroi (vers 2004).

Voies de communication et transports

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Réseau routier principal de la commune de Pithiviers.

Infrastructures routières

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La commune est traversée par sept routes départementales : la RD 2152, la RD 921, RD 928, la RD 123, la RD 26, la RD 22 et la RD 726.

La RD 2152, qui traverse l'agglomération pithiveraine, correspond à l'ancienne route nationale 152. À sa création, en 1824, la RN 152 succède à la Route impériale 172 et relie Briare à Angers par la rive droite de la Loire[32]. La route est déclassée en 1972 en RD 952 entre Briare et Châteauneuf-sur-Loire et, en contrepartie, elle récupère l'ancienne section de la RN 51 entre Orléans et Fontainebleau[33]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 183 véhicules/jour[34].

La RD 921, dont la section traversant la commune relie celle-ci à Rouvres-Saint-Jean, est l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Étampes (RN20), Pithiviers, Jargeau et La Ferté-Saint-Aubin (RN20). Elle a été transférée au département du Loiret par arrêté du [33]. En 2014, elle supporte dans la section se connectant à l'agglomération un trafic de 8 070 véhicules/jour[34].

La RD 928 constitue la déviation de Pithiviers et supporte 8 902 véhicules/jour[34]. Les travaux de construction du dernier tronçon reliant la RD 2152 à la RD 928 au nord de l'agglomération, d'une longueur de 1540 m, ont débuté en , ont duré un an et ont été inaugurés le . Le coût de l’opération s'est élevé à 7.7 M€ TTC et a été financé par le Conseil général du Loiret avec une participation de l’État de 30 % du montant HT[35].

La RD 123 (1 240 véhicules/jour) relie Dadonville à Boësses. La RD 26 (1 764 véhicules/jour), la RD 22 (2 183 véhicules/jour) et la RD 726 (2 585 véhicules/jour) relient la commune respectivement à Bromeilles, Andonville et Pithiviers-le-Vieil[34].

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux irriguant le centre-ville et desservant les fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Infrastructures ferroviaires

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Les lignes ferroviaires Les Aubrais - Malesherbes et Étampes - Beaune-la-Rolande traversent le territoire de la commune.

Circulation douce et piétonne

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Le sentier de grande randonnée 32, passe en limite sud de la commune.

Transports en commun routiers

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À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [36]. Donc, au , le réseau Ulys est remplacé par le réseau Rémi, qui est régional.

Les lignes 11, 14, 20, 22, 24 et 25 desservent la commune.

Transports aériens

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L'aérodrome de Pithiviers est situé sur le territoire de la commune de Pithiviers-le-Vieil.

Risques majeurs

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La commune de Pithiviers est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel[37]. Entre 1989 et 2019, un arrêté ministériel ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boue[38].

Risques naturels

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Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[39].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[41].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[42]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[38].

Risques technologiques

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Dans le domaine des risques technologiques, la commune est concernée par un établissement classé "site SEVESO seuil haut" de par ses activités : la société PMC-Isochem, l'ex-société Isochem ayant été reprise en 2017 par le groupe PMC[43],[44]

La commune est également exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[45] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D921, D2152 et D950)[37],[46].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : Commune et intercommunalités

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La paroisse de Pithiviers acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[47] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[48]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[49].

La commune absorbe en 1823 la commune du Bourg-l'Abbaye[50].

Localisation de la commune de Pithiviers dans la communauté de communes du Pithiverais.

La commune est membre de la communauté de communes Le Cœur du Pithiverais depuis sa création le [51] jusqu'au , date à partir de laquelle elle fait partie de la communauté de communes du Pithiverais.

La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait en effet passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, et a un impact sur les périmètres des différentes intercommunalités. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[52]. Les communautés de communes de Beauce et du Gâtinais, du Cœur du Pithiverais et du Plateau Beauceron fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes du Pithiverais, dont le siège est à Pithiviers. Cette nouvelle intercommunalité comprend 31 communes dont Pithiviers[53].

Circonscriptions de rattachement

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La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Pithiviers est alors incluse dans le canton de Pithiviers, le district de Pithiviers et le département du Loiret[54].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[55]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[56]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[57]. L'acte II intervient en 2003-2006[58], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Pithiviers aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Pithiviers 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[50],[54]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[59].
Canton Pithiviers 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Pithiviers est rattachée au canton de Pithiviers[60],[50]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[59]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[61]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Pithiviers 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[62]. Pithiviers est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Pithiviers, dont elle est le chef-lieu[63],[50].
Pithiviers 2015- Électorale La loi du [64] et ses décrets d'application publiés en février et [65] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Pithiviers[65]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[66].
Arrondissement Pithiviers 1801-1926 Administrative Pithiviers est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[50],[63].
Orléans 1926-1942 Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [67]. Pithiviers est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[68],[69].
Pithiviers 1942- La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[69]. Pithiviers est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[70].
Circonscription législative 5e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[71],[72]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[73]. La réforme n'affecte pas Pithiviers qui reste rattachée à la cinquième circonscription[74].

Collectivités de rattachement

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La commune de Pithiviers est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[70], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipale

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Administration municipale

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Pithiviers, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[75], pour un mandat de six ans renouvelable[76]. Il est composé de 29 membres[77]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Philippe Nolland est maire depuis 2014.

Liste des maires

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Pithiviers est jumelée avec les villes suivantes[78] :

Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[79]. Un réseau de huit déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[80]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[81], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[82].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [83].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[84]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[85]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[86],[87].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[88], est assurée par la commune elle-même[89]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 35 000 EH, soit 2 900 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[90],[91].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[92]. La Communauté de communes de Beauce et du Gâtinais a créé en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[93],[94]. Depuis le , c'est la communauté de communes du Pithiverais qui assure ce service, à la suite de la fusion des communautés de communes de Beauce et du Gâtinais, du Cœur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.

Enseignement

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Pithiviers est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Pithiviers. La commune possède quatre écoles maternelles publiques, quatre écoles primaires, deux collèges et trois lycées[95].

Les établissements :

  • Les écoles maternelles publiques Denis-Poisson et Antoine-Beaurieux ;
  • Les écoles maternelles et primaires publiques Saint-Aignan et Clos Beauvoys ;
  • Les écoles primaires publiques Général-de-Gaulle et Abbé-Régnard ;
  • Le collège public Simone Veil ;
  • Le collège privé Saint-Grégoire ;
  • Le lycée général et technologique public Duhamel-du-Monceau ;
  • Le lycée professionnel privé Blanche-de-Castille ;
  • Le lycée professionnel public Jean-de-la-Taille.

Population et société

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[96]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[97].

En 2021, la commune comptait 9 094 habitants[Note 5], en évolution de −0,07 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0203 0713 0383 7063 9574 0233 7723 9554 158
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 4324 7784 9284 5855 0065 1815 5095 4805 821
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 2256 2936 5565 7265 9955 9846 6617 1116 944
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7 3188 68610 0979 3929 3279 2428 8398 7199 039
2018 2021 - - - - - - -
8 9359 094-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[98].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Centre hospitalier de Pithiviers[99].
  • Union Sportive Pithiviers Rugby[100].
  • Club Athlétique Pithivériens.
  • Kick Boxing de Pithiviers
  • Taekwondo club de Pithiviers

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire.
Le Musée municipal.
  • Le château de l'Ardoise dont l'élévation, la toiture et le bâtiment sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le [A 1] ;
  • Les vestiges de la collégiale Saint-Georges du XIe siècle, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1928 ; certaines parties ont été classées en 1986[A 2] ;
  • L'abbaye de Saint-Pierre, une abbaye cistercienne de 1080 ;
  • L’église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire. Entièrement classée aux Monuments Historiques par arrêté du , mais un décret du en retire la flèche et la partie haute du clocher ; ceux-ci sont de nouveau ajoutés par un arrêté du , puis déclassés de nouveau par arrêté du [A 3]. Salomon de Bretagne, dit aussi saint Salomon, est le saint patron de la ville. En 932, sa dépouille y fut déposée ;
  • Le château de Bellecour, du XVIIe siècle ;
  • Le musée des transports de Pithiviers, consacré aux chemins de fer à voie de 60 cm, comprenant plusieurs locomotives à vapeur et les vestiges de la ligne tramway de Pithiviers à Toury ayant été en fonction de 1892 à 1964 et dont un court tronçon reste opérationnel ;
  • Le musée municipal (fermé au public depuis 2001)[102],[103],[104] ;
  • Le théâtre du Donjon du XIXe siècle, entièrement rénové en 2005 ;
  • La mosquée inaugurée le  ;
  • Le Monument à la mémoire des Juifs internés au camp de Pithiviers, élevé sur le site du camp d'internement, rue de l'Ancien-Camp, non loin de l'ancienne gare, sur laquelle a été apposée une plaque commémorative ;
  • Le château de la Folie-Joinville (1756) et sa chapelle (1872)[105].

Cadre de vie

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Compositions florales rue de la Couronne.

La commune possède le label ville fleurie avec deux fleurs attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[106].

Deux journaux, du groupe Centre-France, relaient des informations sur la commune :

Gastronomie

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  • Le pâté d'alouettes : durant trois siècles, les pâtissiers-alouettiers de la famille Provenchère conservèrent le titre de Pâtissier Breveté du Roi ;
  • Le Pithiviers, gâteau de pâte feuilletée fourré à la crème d'amande. Il existe aussi une version glacée (sans pâte feuilletée) appelée « Pithiviers fondant » décorée de fruits confits ;
  • Le Bondaroy au foin appelé aussi le Pithiviers au foin, est un fromage de la région de Pithiviers ;
  • Les croquignoles, biscuits secs.

Personnalités liées à la commune

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  • Héloïse de Pithiviers (965/970-1025), de la famille des comtes Eudes Ier de Blois et Eudes II de Blois, était châtelaine de Pithiviers ;
  • Jean de la Taille de Bondaroy (1533-1608), auteur du XVIe. Son nom est donné à l'une des places de Pithiviers ;
  • Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782), inspecteur général de la marine et écrivain scientifique ;
  • Pierre Collardeau (1732-1776), poète dramatique, membre de l'Académie française en 1776. Son nom est donné à une rue de la ville ;
  • Pierre Lejeune de Bellecour (1742-1812), homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
  • Juliette Dodu (1848-1909), espionne française, héroïne de la guerre de 1870 ;
  • Ary Bitter (1883-1973) a reçu en 1939 commande du Fonds national d'art contemporain pour 3 petites gargouilles en bronze destinées aux sorties d'eau du soubassement d'une fontaine monumentale à Pithiviers[107] ;
  • Michel Odent, né en 1930, chirurgien et obstétricien français, a dirigé le service chirurgie et la maternité de l'hôpital de Pithiviers de 1962 à 1985 ;
  • Martin Winckler (né en 1955), médecin et écrivain français, a passé une partie de son enfance à Pithiviers où son père était médecin.
  • André Eve (1931-2015), rosiériste, paysagiste, obtenteur de 32 roses mises au commerce de Sylvie Vartan en 1968 à Roses des Blés en 2006. Créateur de l'entreprise des Roses Anciennes André Eve. Une rue porte son nom à Pithiviers le Vieil.
  • Charly Chantereau-Morais (1990), rugbyman international franco-portugais, est né à Pithiviers. Il évolue actuellement au FCO Oloron (Fédérale 1).

Naissance à Pithiviers

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Siméon Denis Poisson.

Pithiviers à l'écran

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pithiviers comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références

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  103. Que renferme le sous-sol du musée de Pithiviers ?, La République du Centre, 6 janvier 2018
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  2. « Restes de l'ancienne collégiale Saint-Georges », notice no PA00098988.
  3. « Église Saint-Salomon et Saint-Grégoire à Pithiviers (45) », notice no PA00098989, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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