Romanel-sur-Lausanne
Romanel-sur-Lausanne | ||||
Le temple de Romanel-sur-Lausanne. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Lausanne | |||
Communes limitrophes | Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne, Prilly, Jouxtens-Mézery | |||
Syndic Mandat |
Claudia Perrin (Entente indépendante Romanel (EIR)) 2021-2026 |
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NPA | 1032 | |||
No OFS | 5592 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Romanellois | |||
Population permanente |
3 788 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 1 315 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 34′ 00″ nord, 6° 36′ 00″ est | |||
Altitude | 602 m |
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Superficie | 2,88 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.romanel-sur-lausanne.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Romanel-sur-Lausanne est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lausanne. Elle est située entre Cheseaux, et Lausanne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire de Romanel-sur-Lausanne s'étend sur 2,88 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 39,2 % de sa superficie, les surfaces agricoles 57,6 %, les surfaces boisées 3,5 % et les surfaces improductives 1,0 %[3].
À 5,5 km au nord-ouest de Lausanne sur la route reliant cette dernière à Echallens et à Yverdon, le village de Romanel est situé à l'extrémité sud du grand plateau du Jorat. Le centre du village se trouve à une altitude de 590 mètres et l'altitude moyenne du village est 628 mètres. Son territoire touche ceux du Mont-sur-Lausanne, de Lausanne (enclaves du Taulard et de Vernand), de Jouxtens-Mézery et de Prilly.
Transports publics
[modifier | modifier le code]La commune de Romanel-sur-Lausanne est desservie par la ligne de train régionale du chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher (LEB) qui s'arrête à la gare de Romanel-sur-Lausanne.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Romanel est formé avec le nom de personne latin Romanus (que l'on trouve également en allemand sous la forme Ruman et qui a donné par exemple Romanshorn) et du suffixe diminutif -ellu, ou -ella. La forme composée Romanel-sur-Lausanne est une forme tardive qui sert à distinguer cette commune de Romanel-sur-Morges[4].
Premières mentions : 1182, Romanel. — 1184, apud Romanes. — avant 1185, Romaneaus. — 1220, Petrus de Romanel[4].
Économie
[modifier | modifier le code]La source La Providence a permis la fabrication par la marque Henniez de la limonade Romanette, sur place de 1938 à 1979, année où la marque a été vendue et la production délocalisée. La marque Romanette, inspirée du nom de Romanel-sur-Lausanne a cessé d'être fabriquée de 1990 à 2014, année où la production a repris ailleurs[5].
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Romanellois[6].
Ils sont surnommés Lè Buya-tsa (en patois « ceux qui ébouillantent les chats » ou « les lessive-chats », une légende racontant qu'un chat se serait enfilé dans un tas de linge sale pour faire sa sieste et se serait retrouvé dans une marmite à être lavé)[7],[8].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Romanel-sur-Lausanne compte 3 788 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 315 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population est restée stable (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 31,9 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 25,5 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[10].
La même année, la commune compte 1 585 hommes pour 1 655 femmes, soit un taux de 41,8 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[10].
Éducation
[modifier | modifier le code]Romanel dispose de 3 établissements scolaires : le collège des Esserpys, pour les 1re et 2e années HarmoS, le collège du Rosset, pour les 3e et 4e années, et le collège de Prazqueron, pour les années scolaires allant de la 1re HarmoS à la 6e année HarmoS.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Une chapelle est attestée en 1373, sans doute dédiée à saint Vincent et alors dépendante de l'église de Saint-Laurent à Lausanne. L'édifice est reconstruit en 1717-1718 sur les plans de l'architecte lausannois Guillaume Delagrange[11]. Le temple devient une annexe de Cheseaux-sur-Lausanne en 1837, de Prilly en 1846, puis à nouveau de Cheseaux en 1849[12].
Le bâtiment reçoit une nouvelle façade en 1866, est restauré à l'intérieur en 1929, et à l'extérieur en 1952 et 1972[11].
Héraldique
[modifier | modifier le code]De gueules à la fontaine d'argent, au chef du même. Ces armoiries ont été adoptées en 1930. Les émaux rappellent que ce territoire relevait autrefois de la seigneurie de Lausanne. La fontaine héraldique évoque les sources alcalines de Romanel, connues déjà anciennement, puis oubliées mais retrouvées en 1879 à proximité du village, et alors baptisées « Source Providence »[13].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr) Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 127 p. (ISBN 978-2-88295-339-1)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 753.
- « VD: Nestlé relance la Romanette », RTS, 17 février 2014 (voir en ligne)
- « UCV - Annuaire - Romanel-sur-Lausanne », sur site de l'Union des communes vaudoises (consulté le )
- « Sobriquet » (consulté le )
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 74
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 242.
- Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud : Jable-Yvorne, t. II, Genève, Slatkine, réimpression de l’édition de 1921, , 858 p. (ISBN 2-05-100460-9).
- Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 100.