Rue du Grand-Chantier
Anc.10e arrt Rue du Grand-Chantier
(disparue en 1874) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc.7e | |
Quartier | Mont-de-Piété | |
Début | no 2 rue des Haudriettes no 24 rue des Quatre-Fils |
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Fin | no 1 rue Pastourelle no 21 rue d'Anjou |
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Morphologie | ||
Longueur | 182 m | |
Largeur | 11 m | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue du Grand-Chantier est une rue de Paris aujourd'hui disparue de l'ancien 7e arrondissement de Paris.
Situation
[modifier | modifier le code]Située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, quartier du Mont-de-Piété, elle débutait au no 2 rue des Haudriettes et no 24 rue des Quatre-Fils et se terminait au no 1 rue Pastourelle et no 21 rue d'Anjou. Actuellement, c’est une portion de la rue des Archives.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom lui vient d'un chantier qui appartenait à l'ordre du Temple[1].
Historique
[modifier | modifier le code]À l'origine, elle allait jusqu'aux murs de la maison du Temple (rue Portefoin). Elle est ensuite découpée en « rue du Grand-Chantier » et « rue des Enfants-Rouges ».
Elle est citée sous le nom de « rue du Grand chantier » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite indique : « avons veu quantité de boues et immundices ». En 1648 y habite le financier déchu Claude Charlot qui avait loti le quartier et qui a laissé son nom à la rue Charlot[2].
L'alignement de la rue pour former un grand axe traversant le Marais est déclaré d'utilité publique le [3]. La rue est incorporée à la rue des Archives en 1874[4].
L'alignement n'a pas été totalement exécuté et de nombreux monuments ont ainsi été préservés :
- hôtel de Guénégaud ;
- hôtel de Mongelas ;
- hôtel de Refuge ;
- hôtel de Montescot ;
- hôtel de Villeflix ;
- hôtel de Tallemant (ou Chailloux de Jonville) ;
- hôtel Le Pelletier de Souzy.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Adrien Duport, futur conventionnel, y réunit à son domicile, à partir de 1784, « une sorte de club où de les grands libéraux qui ont choisi comme modèle les institutions anglaises »[réf. nécessaire]. Ce groupe — et Duport en particulier — allait être parmi les promoteurs de la réunion des États généraux de 1789.
L'ébéniste Gabriel Viardot y avait son atelier en 1860.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, deuxième édition de 1855, p. 122.
- ↑ Arch. nat. Salle de lecture virtuelle, « .../... une maison à Paris, rue du Grand-Chantier, "en laquelle est à présent demeurant M. Charlot" .../... », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle, , « Décret du 23 mai 1863 », p. 348.
- ↑ op. cit., « Arrêté du 25 juin 1874 », p. 102.