Saint-Cirgues-sur-Couze
Saint-Cirgues-sur-Couze | |||||
La croix de la Placette. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Philippe Garnavault 2020-2026 |
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Code postal | 63320 | ||||
Code commune | 63330 | ||||
Démographie | |||||
Population | 348 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 03″ nord, 3° 08′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 449 m Max. 622 m |
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Superficie | 1,54 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Sancy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Intégrée à | Les Deux-Rives | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Cirgues-sur-Couze est une ancienne commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle des Deux-Rives.
Elle fait partie de la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire et de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, et était peuplée de 348 habitants en 2022.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce village s'est tranquillement développé au bord de la Couze Pavin, là où la vallée commence à s'élargir.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issoire », sur la commune d'Issoire à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Cirgues-sur-Couze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (12 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Saint-Cirgues-sur-Couze doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr de la chrétienté au IVe siècle dont le nom dont le nom Sant Cirgue en occitan a été adapté en Saint-Cirgues en français.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée simplement Saint-Cirgues, a porté les noms de Marcelie et de Marcellus[12].
C'est en 1919 que le nom de Saint-Cirgues-sur-Couze a été adopté[12].
Le , Chidrac et Saint-Cirgues-sur-Couze fusionnent en une commune nouvelle dénommée Les Deux-Rives[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le maire Philippe Garnavault a été élu au premier tour (élection au scrutin majoritaire) mais un siège manquait, aux élections municipales de 2014. Le taux de participation est de 88,10 % au premier tour, 76,95 % au second tour[14].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2022, la commune comptait 348 habitants[Note 2], en évolution de −1,14 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le village de Saint-Cirgues possède un très intéressant château du début du XVIe siècle, dont l'allure générale de forteresse flanquée de grosses tours laisse néanmoins deviner quelques traits de parenté avec les châteaux de la Loire : comme Chenonceau, il fut en effet édifié par Thomas Bohier, seigneur de Saurier et de Saint-Cirgues, qui exerça de hautes charges auprès de plusieurs rois de France. De très nombreuses personnalités telles que la comtesse de Rupelmonde douce amie de Voltaire, la duchesse de Tourzel gouvernante de Louis XVI et d'autres (voir livret du docteur Emile Roux) ont été propriétaires de ce château prestigieux aujourd'hui à l'abandon à la suite d'un terrible incendie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Antoine Bony-Cisternes, homme politique né le et décédé le dans la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Cirgues-sur-Couze et Issoire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Cirgues-sur-Couze ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Laurent Bernard, « Pourquoi le Puy-de-Dôme comptera une commune de moins au » , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
- Résultats des élections municipales de 2014, sur le site du ministère de l'Intérieur.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 4 juillet 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 33 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.