Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine)
Saint-Grégoire | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Rennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Laëtitia Remoissenet 2024-2026 |
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Code postal | 35760 | ||||
Code commune | 35278 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grégoriens | ||||
Population municipale |
9 837 hab. (2021 en évolution de +4,92 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 569 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 09′ 04″ nord, 1° 41′ 10″ ouest | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 92 m |
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Superficie | 17,30 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Rennes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Betton | ||||
Législatives | 2e circonscription d'Ille-et-Vilaine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://www.saint-gregoire.fr | ||||
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Saint-Grégoire est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne. Appartenant à Rennes Métropole et peuplée de 9 837 habitants[Note 1], elle borde le nord de la commune de Rennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Grégoire est longée par le canal d'Ille-et-Rance. Elle est la huitième commune la plus importante en termes de population, sur les quarante-trois que compte Rennes Métropole.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code].Les communes limitrophes sont Rennes, Betton, La Chapelle-des-Fougeretz, Melesse et Montgermont.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le canal d'Ille-et-Rance parcourt le territoire communal.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Grégoire est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,3 %), terres arables (20,6 %), zones urbanisées (18 %), prairies (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Saint-Grégoire est située à la limite nord de Rennes et bordée des axes Rennes-Saint-Malo et Rennes-Mont Saint-Michel. De commune rurale jusqu’aux années 1960, Saint-Grégoire est devenue une banlieue urbaine.
Des nouveaux quartiers d'habitation se sont développés autour du centre-bourg, en lien avec le centre ancien. Au sud de la commune, à cheval sur la commune de Rennes et aux abords de sa rocade, une importante zone industrielle et commerciale a été aménagée à partir des années 1960. Cette zone accueille plusieurs centaines d'entreprises et deux zones commerciales, celles de E.Leclerc et le centre Grand quartier[9].
Certaines œuvres telles que la fontaine de Saint-Jean ou le mur de la mairie font partie intégrante de la ville étant par ailleurs ses symboles.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 4 586, alors qu'il était de 4 062 en 2015 et de 3 602 en 2010[I 6].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41,1 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Grégoire en 2020 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (7,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,6 % en 2015), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 pour la France entière[I 8].
Typologie | Saint-Grégoire[I 6] | Ille-et-Vilaine[I 9] | France entière[I 10] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 86,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,6 | 7,2 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,5 | 6,5 | 8,2 |
Planification de l'aménagement
[modifier | modifier le code]Saint-Grégoire dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [10]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Desservie par les bus du réseau Star de Rennes Métropole :
- Le centre via les lignes C1, 32, 78 et 178ex ;
- La ZA Nord via les lignes C4 et 14 ;
- Le quartier Kerfleury via les lignes C3 et 32 ;
- Le quartier Maison Blanche est desservi via les lignes 51 et 71 ;
- La ligne 39 assure la liaison entre le centre et le quartier Maison Blanche.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le gentilé est Grégorien.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Des objets de l’âge du bronze et des objets romains ont été trouvés au siècle dernier dans l’ancienne carrière de calcaires marins, près de la Noé.
Ces calcaires sont des vestiges de la présence de l’océan à l’ère tertiaire, dans ce qui est devenu depuis le Bassin de Rennes.
De son ancienne appellation « la Ville rouge »[11], due à la couleur de ses murailles, on a déduit une origine gallo-romaine. Saint-Grégoire était traversée par la voie romaine allant de Condate (Rennes) à Avranches, dit encore au XIXe siècle « chemin de la Reine-Anne ». MM. A. Marteville et P. Varin précisent en 1853 que cette voie est en grande partie détruite par les cultures ; « ce qui en reste, enfouie sous la boue et les ornières, montre à peine quelques fragments de pavage. (...) À un kilomètre du bourg, et sur le bord de la voie, un camp romain est encore assez visible »[12].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La date de la fondation du bourg, qui porte le nom du pape Grégoire Ier, pape au VIe siècle, n’a pu être déterminée avec précision. La paroisse ne fut probablement constituée qu’autour du VIIIe ou IXe siècle. Elle devrait sa fondation à un évêque de Rennes qui, au retour d’un pèlerinage à Rome, ramena, sinon des reliques, du moins le culte de saint Grégoire le Grand.
L'ancienne église daterait du XIe siècle. D’abord romane, celle-ci subit des adjonctions au XVe siècle et fut prolongée en 1836, avant d’être restaurée en 1972.
Selon A. Marteville et P. Varin, « la commune actuelle de La Chapelle-des-Fougeretz était, en 1400, trève de Saint-Grégoire, qui comptait, en outre, les chapelles fondées du Chêne-Macé, route de Melesse, de Launaye, attenante à l'église, des Masselin, route d'Antrain : toutes trois sont détruites aujourd'hui [en 1853]. Les chapelles privées étaient celles du Chênay-Beauregard, de Launay-Legonidec, du Vivier, de la Robinardière et de la Saudraye »[12].
Saint-Grégoire faisait partie au XIIIe siècle de la châtellenie du Désert[13].
En 1420, les maisons nobles étaient le Désert-Seul et la Hautière, appartenant à Pierre de Pocé ; la Grimaudaye et le Val, à Jean Le Prêtre ; la Brétèche, à Guillaume Mandart ; la Plesse, Launai, les Chesnais et Haudebert, à Jean du Breil ;la Vizeulle, la Saudraieet les Charbonnières, à N[14].
Dans la seconde moitié du XVe siècle, Jacques d'Espinay, évêque de Rennes, ayant été insulté dans le village de Saint-Grégoire, excommunia tous les paroissiens ; l'excommunication ne fut levée que contre le paiement d'une rente perpétuelle de 872 boisseaux de blé, que cette pauvre paroisse payait encore au XVIIIe siècle[15].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Selon A. Marteville et P. Varin, « le grand bailliage épiscopal du Désert [dont dépendait Saint-Grégoire] appartenait avant 1700 à l'évêque de Rennes, qui en avait cédé les droits aux seigneurs de Launay la Plesse. La famille de Boisgelin, qui avait été seigneur en 1770, en avait aussi conservé le titre, mais sans en avoir les droits »[12].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Grégoire en 1778 :
« Saint-Grégoire ; à 1 lieue au nord de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 100 communiants[Note 5] ; la Cure est présentée par un chanoine de la cathédrale. Le territoire, coupé par la rivière d'Isle, offre à la vue des terres très exactement cultivées et beaucoup d'arbres et de buissons. On trouve dans certains cantons [endroits] des amas de sables [faluns] que la mer a probablement déposé et qui paraissent un detritum de coquilles : il ressemble assez à ce sable [ maërl ] que les agriculteurs utilisent pour fertiliser leurs terres. Les habitants le nomment sable de Saint-Grégoire (...)[14]. »
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Grégoire en 1853 :
« Saint-Grégoire (sous l'invocation de saint Grégoire-le-Grand, pape). Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Val, l'Épinay, Chenay-Macé, Mongiron, Maison Blanche, la Bretèche, Balus, Belle-Épine, Marre-Beaulieu, Aulnayes-Gonidec. Superficie totale : 1 733 hectares, dont (...) terres labourables 1 240 ha, prés et pâturages 278 ha, bois 11 ha, vergers et jardins 47 ha, canaux de navigation 10 ha, landes et incultes 64 ha (...). Moulins : 2 (à eau, de Saint-Grégoire, de la Charbonnière). Saint-Grégoire est un joli bourg, situé à mi-côte d'une colline qui domine le canal d'Ille-et-Rance. De belles prairies, de jolies maisons de campagne ornent son territoire, fertile et bien cultivé. L'ancienne paroisse relevait du chapitre de Rennes, qui en percevait les dîmes. (...) Des anciennes terres nobles, il ne reste plus que les ruines du château de la Plesse, près des bords de l'Ille.(...) La Saudraye a été reconstruite depuis peu. (...) À environ deux kilomètres du bourg est un des réservoirs qui fournissait jadis les eaux à l'aqueduc de Rennes. Il en sort une eau abondante et pure dont les aux, qui ne tarissent jamais, coulent dans la rivière, où elles se perdent. Saint-Grégoire repose sur un terrain tertaire moyen, entouré au nord, à l'est et à l'ouest, par le schiste argileux. Au nord principalement court un banc de dépôt coquillier, qui jadis a été exploité, soit comme pierre à chaux, soit pour faire des tombes funéraires. Ce calcaire pourrait être d'un immense profit pour l'agriculture (...). Sur plusieurs points de la commune, on exploite l'argile que la ville de Rennes emploie pour les enduits des maisons en bois, dont le nombre, heureusement, diminue de jour en jour. Ce territoire fournit des beurres, des foins et du cidre. On parle le français[12]. »
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Saint-Grégoire porte les noms de 50 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; trois d'entre eux (Ambroise Deschamps, Joseph Piel et Louis Robinard) ont été décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre ; treize autres ont été décorés de la croix de guerre. Joseph Moquet, tué à l'ennemi dès le à Rossignol en Belgique, et Pierre Périgault, tué le même jour à Virton, également en Belgique, ont été les premiers soldats originaires de Saint-Grégoire à être victimes de cette guerre ; Alexandre Cadieu, tué à l'ennemi le à Saint-Souplet-sur-Py dans la Marne, fut le dernier. À l'exception des deux soldats tués en Belgique précédemment cités, tous les autres sont morts sur le sol français à l'exception de Louis Mayas, mort de maladie sur le navire-hôpital Lafayette et d'Augustin Delaporte, mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne[16].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Saint-Grégoire porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux, Albert Besnard, résistant, déporté à Buchenwald, mort en déportation, et Auguste Davy, mort en captivité à Sorau (ville allemande devenue polonaise en 1945 sous le nom de Żary)[16].
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Un soldat originaire de Saint-Grégoire, Jean Leray, est mort pour la France pendant la guerre d'Indochine et deux autres, Yves Brouder et Bernard Monnier, sont morts pendant la guerre d'Algérie[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Rennes du département d'Ille-et-Vilaine.
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Rennes-Nord-Est, puis de 1973 à 1991 du canton de Rennes-IV, et enfin à compter de cette date du canton de Betton (1991-2015)[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Betton porté de quatre à six communes.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine. Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Saint-Grégoire est membre de la Métropole (intercommunalité française) dénommée Rennes Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette métropole a été constituée par transformation de la communauté d'agglomération éponyme créée en 2000 et qui succédait elle-même à Rennes District, un district créée en 1970 et dont la ville faisait déjà partie.
Saint-Grégoire fait partie du territoire du Pays de Rennes. un pays actuel (Loi Voynet), correspondant au pays traditionnel du Pays rennais.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au premier tour des élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine, la liste DVD menée par le maire sortant Pierre Breteau obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 326 voix (71,14 %, 25 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Christian Bigot, qui a recueilli 1 349 voix (28,85 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 33,90 % des électeurs se sont abstenus[18].
Lors des élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine, la liste MoDem menée par le maire sortant Pierre Breteau[19] est la seule candidate et obtient donc la totalité des 2 020 suffrages exprimés. Sa liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres siègent au conseil métropolitain.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19, 69,77 % des électeurs se sont abstenus et 12,89 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[20].
À la suite du décès de Pierre Breteau, maire de la commune depuis 2008, et le conseil municipal étant incomplet, une élection partielle est organisée le 7 janvier 2024. Au premier et unique tour de scrutin, la liste DVC conduite par la première adjointe sortante (et maire par intérim) Laëtitia Remoissenet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 101 voix (78,71 %, 26 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), battant largement celle DVG dirigée par Marie Aliaga, qui a recueilli 839 voix (21,29 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 50,44 % des électeurs se sont abstenus.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[21].
De 2020 à 2024, Saint-Grégoire faisait partie des communes membres de Rennes Métropole où aucune opposition ne siégeait au conseil municipal. Depuis le scrutin municipal partiel de janvier 2024, le conseil municipal compte 3 élus d'opposition (sur 29 sièges).
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Holywell | Royaume-Uni | depuis | ||
Uttenreuth | Allemagne | depuis le |
Saint-Grégoire est jumelée à la commune bavaroise d'Uttenreuth depuis 1992 et à la ville galloise de Holywell depuis 2001[39].
De l'autre côte de l'Atlantique, il existe plusieurs communes de Saint-Grégoire au Nouveau-Brunswick (Canada) ainsi que dans la province de Québec qui compte une municipalité Saint-Grégoire et même une montagne Mont-Saint-Grégoire.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]- École publique Paul-Émile-Victor dont le nom rend hommage à l'explorateur des pôles.
Santé
[modifier | modifier le code]- Centre hospitalier privé Saint-Grégoire, établissement de santé privé.
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2021, la commune comptait 9 837 habitants[Note 6], en évolution de +4,92 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- Canoë Kayak Club de l'île Robinson, association sportive basée à Saint-Grégoire.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]La ville verte et bleue
[modifier | modifier le code]Saint-Grégoire est depuis la fin du XIXe siècle, un des lieux de promenade favoris des Rennais. Le , on voit arriver les premières vedettes qui reliaient Rennes à Saint-Grégoire, les dimanches et les jours de fête. Saint-Grégoire devient alors un lieu de promenade et de pêche pour les citadins au bord de l'eau, à Robinson, près de l’écluse de Saint-Grégoire, rendu célèbre par son auberge au bord du canal. Les vedettes disparaissent en 1939.
Le site de Robinson est aussi un lieu de rendez-vous culturels, où s'amarre la Péniche Spectacle au cours de sa programmation, offrant au public un lieu de spectacle original.
En 2004, la ville a célébré le bicentenaire du canal. Les services communaux et les associations ont organisé des animations relatant l’histoire de la construction du canal, de son activité et de la vie quotidienne des riverains à cette époque.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Grégoire[43] (XIe siècle, XIXe siècle). De l'édifice roman du XIe siècle, très remanié, ne subsistent que les murs latéraux de la nef. On note la présence d'opus sicatum et la trace de fenêtres de plein cintre murées[44]. L'église est remaniée aux XIVe et XVe siècles. Le clocher est construit au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, l’abside est détruite et transférée à l’ouest, une porte est ouverte à l’est et un transept édifié. Le clocher est restauré en 1871 après avoir été frappé par la foudre[45].
- Croix de cimetière du XVe siècle, inscrite monument historique par arrêté du [46].
- Site de Robinson[source secondaire souhaitée].
- Villa McGregor[source secondaire souhaitée].
-
Vue générale de l'église Saint-Grégoire.
-
Fenêtre romane murée dans le mur de l'église.
-
La croix du XVe siècle.
-
Le moulin de Robinson.
-
Retenue du Moulin de Charbonnière.
-
Ancien lavoir.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Né à Genève, Paul-Émile Victor est un explorateur mort le à Bora-Bora. L'école publique de Saint-Grégoire porte son nom. À partir de 2022, pendant la semaine du , anniversaire de la mort de l'explorateur, le film documentaire de Stéphane Dugast Odyssées blanches, sorti en 2021, est projeté pour évoquer le contexte de ruée vers les pôles après 1945 afin d'explorer les dernières terrae incognitae de notre planète[47],[48],[49].
- Charles Tillon (1897-1993) a été élevé par sa grand-mère paternelle à Saint-Grégoire, jusqu’à l’âge de l’école primaire[50] ;
- François Saint-Macary (1936-2007), 92e évêque de Rennes, y est mort.
- Claude Lebrun (1929-2019), professeur de français et créatrice des célèbres histoires du Petit Ours Brun, destinées aux enfants, est morte dans la commune.
Héraldique et logotype
[modifier | modifier le code]Blason | De sable à deux épées basses d'argent passées en sautoir[51]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bruno Isbled, « Saint-Grégoire », Dictionnaire du patrimoine rennais, Éditions Apogée, , p. 417-419 (ISBN 2-84398-167-0, BNF 39960846).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Saint-Grégoire (35278) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/8//2023 (consulté le ).
- « Saint-Grégoire » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Grégoire ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Saint-Grégoire » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Grégoire - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Grégoire - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Rennes, il y a une ville-centre et 15 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Personnes en âge de communier.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]Autres sources
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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1947. The rush to the poles marked the beginning of an incredible human adventure to discover the last-remaining unknown lands. In France, Paul-Émile Victor persuaded the government to finance expeditions to explore the Arctic and Antarctic. For the pioneers the conditions were Dantean, all in the name of science.
[La ruée vers les pôles a marqué le début d’une aventure humaine incroyable pour découvrir les dernières terres inconnues. En France, Paul-Émile Victor convainquit le gouvernement de financer des expéditions pour explorer l’Arctique et l’Antarctique. Pour les pionniers, les conditions étaient dantesques, au nom de la science.]
Date de sortie : 13 octobre 2021 (France) » - Stéphane Dugast, « Odyssées Blanches », sur stephanedugast.com (consulté le ).
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