Aller au contenu

Servius Tullius

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Servius Tullius
Illustration.
Servius Tullius, portrait imaginaire sur une gravure de Frans Huys (XVIe siècle).
Titre
6e roi de Rome

(~40 ans)
Prédécesseur Tarquin l'Ancien
Successeur Tarquin le Superbe
Biographie
Dynastie Étrusque (Vulci)[1]
Date de décès (Rome)
Conjoint Tarquinia
Enfants Tullia Major
Tullia Minor

Servius Tullius
Louve capitoline
Liste des rois de Rome
Série Rome antique

Servius Tullius est le sixième roi légendaire (et parmi eux, le deuxième des rois étrusques) de la Rome antique. Il aurait régné de 575 à 535 av. J.-C., dates incertaines.

Selon la tradition historique romaine, il soumit les Sabins, joignit à la Ville trois monts : le Quirinal, le Viminal, l'Esquilin, et fit creuser des fossés autour de ses remparts.

Il institua le cens. Sous lui, Rome, après qu'on eut procédé au recensement général, compta quatre-vingt-trois mille têtes de citoyens romains, y compris les habitants des campagnes. Il fut tué, la 40e année de son règne, victime du forfait de son gendre, Tarquin le Superbe, fils du roi auquel il avait lui-même succédé, et du crime de Tullia Minor, sa fille cadette que Tarquin avait épousée. Il aurait introduit dans la Rome antique le principe de la division topographique.

Il semble établi qu'au VIe siècle av. J.-C., un certain nombre de rois ou magistri d'origine étrusque ou latine se soient intercalés entre les règnes de la dynastie tarquinienne, et que la tradition latine a désigné sous le nom générique de Servius Tullius. Leurs politiques furent inspirées par Solon et les tyrans de Milet et d'Athènes, en particulier Pisistrate[2].

Selon la tradition rapportée par les annalistes latins, notamment par Aurelius Victor, Servius Tullius (également dénommé « Marcstrna »[3], ou « Macstrana » en étrusque[4],[5]) était le fils de Publius, de la ville de Corniculum, et d'une captive, Ocresia, esclave de Tanaquil, l'épouse de Tarquin l'Ancien, versée dans l'art des augures.

Dans d'autres sources, Ocresia servait les rites religieux domestiques du foyer royal en tant que vestale vierge, et lors d'une telle occasion, après avoir étouffé les flammes du foyer avec une offrande sacrificielle, elle fut pénétrée par un phallus désincarné qui s'est levé du foyer. Selon Tanaquil, il s'agissait d'une manifestation divine, soit du Lar de la maison ou de Vulcain lui-même. Ainsi Servius, divinement engendré, était déjà destiné à la grandeur, malgré le statut servile de sa mère[6]. Une flamme mystérieuse brûlant au-dessus de sa tête confirmera quelques années plus tard son origine divine[7].

Alors que Servius Tullius était enfant, une flamme parut sur sa tête. Tanaquil y vit le présage de la dignité royale[8] et conseilla à son époux de lui donner la même éducation qu'à leurs propres fils. Devenu grand, Servius Tullius épousa la fille de Tarquin l'Ancien. Il faut cependant noter que Tite-Live favorise une version un peu différente[9].

Accès à la royauté et règne

[modifier | modifier le code]

Selon les historiens latins[10], Servius accède à la royauté à la suite de l'assassinat de Tarquin l'Ancien[11], dont il avait épousé la fille. C'est le premier souverain à accéder au pouvoir sans consultation populaire (579 av. J.-C.). Paul Martin y voit la marque d'une succession exogamique en ligne utérine de la royauté[12],[13], chaque roi romain accédant au trône par mariage avec la fille de son prédécesseur[14],[15],[16]. On accrédite également l'édification de deux temples étrusco-romains surplombant l'aire cultuelle de Sant'Omobono. Le premier se pourvoit au culte de la déesse Fortuna[17],[18],[19] et le second à la déesse Mater Matuta[20],[17],[21],[22],[23],[24],[25].

Après des campagnes militaires contre Véies et les Étrusques, il améliora l'organisation administrative et politique de l'Urbs. Il instaura le cens, répartit la population en classes (réforme servienne) selon la fortune, et accomplit des travaux publics[26],[27] de grande importance[28],[29],[30],[31],[32].
La monnaie n'arrivant à la cité capitoline[a] qu'au cours du IIIe siècle av. J.-C., la répartition de la population romaine n'a pas pu se faire directement à partir de données financières. En réalité, le cens servilien se basait sur des données agricoles, combinant jugères (c'est-à-dire parcelles de terrain) et têtes de bétail.

Il recensa la population romaine (quatre-vingt mille citoyens en âge de porter les armes, selon Quintus Fabius Pictor). Servius réforma l'armée et modifia les impôts en divisant la ville en quatre régions qui furent confondues avec des tribus urbaines[35] : regio Suburana, regio Esquillina, regio Collina et regio Palatina. Tite-Live joue ici sur les mots « tribus » et « tribut » (l'impôt) dans son explication. Mais Servius transforma ainsi les institutions romaines de façon radicale : le vote cessait d'être individuel et dépendait du cens : le pouvoir allait désormais appartenir totalement aux plus riches[36],[37],[38].

Il déplaça le pomœrium et augmenta la superficie de la Ville, renfermant dans une nouvelle enceinte (dite muraille servienne[39],[40],[41]), le Quirinal, le Viminal et aménagea l'Esquilin où il choisit de résider pour améliorer le prestige du quartier[42],[43],[44],[45],[46],[47].

À la longue, Servius exerça un pouvoir de plus en plus autoritaire et démagogique, favorisant les plus démunis aux dépens des plus aisés afin d'obtenir les faveurs de la plèbe, ce qui suscita une certaine opposition.

Il mourut tragiquement (535 av. J.-C.), victime d'un complot organisé par sa propre fille et par son gendre, Tarquin le Superbe, le fils de Tarquin l'Ancien.

Réforme servienne

[modifier | modifier le code]
Muraille Servienne, Rome, Gare Termini.

La « réforme servienne », attribuée anachroniquement à Servius Tullius, et attestée à la fin du IVe et au début du IIIe siècle av. J.-C., propose une répartition des citoyens en cinq classes, selon leur fortune (le cens). Ces cinq classes sont divisées en centuries et en deux groupes d'âge (juniores et seniores). Les juniores (de 17 à 45 ans) devant servir dans l'armée active, et les seniores (de 46 à 60 ans) dans la réserve[48],[49],[50]. D'autre part, les légions d'infanterie lourde, dénommées troupes hoplitiques étaient essentiellement constituées des soldats les plus jeunes et les opulents[51],[52],[53],[54],[55].

Classes Centuries Juniores Seniores Cens (au minimum)
Classe équestre 18 (équestres) 12 6 1 million d'as
Première classe 80 (pédestres) 40 40 100 000
Deuxième classe 20 (pédestres) 10 10 75 000
Troisième classe 20 (pédestres) 10 10 50 000
Quatrième classe 20 (pédestres) 10 10 25 000
Cinquième classe 30 (pédestres) 15 15 11 000

À cela s'ajoutent 5 centuries hors classes : 2 centuries d'ouvriers du génie, 2 centuries de sonneurs de trompettes, 1 centurie de métiers infamants et de capite censi (regroupés en une seule centurie). Le nombre de centuries s'élève donc à 193. Les capite censi (qui n'ont que leur tête), dont le cens était inférieur à 11 000 as, étaient exclus du service militaire, tout comme les esclaves et les orphelins[51],[52],[53],[54],[56].

Cependant, cette organisation censitaire décrite par les auteurs antiques du Ier siècle av. J.-C. est anachronique, et date plutôt de la fin du IVe ou du début du IIIe siècle av. J.-C., à l'époque des guerres samnites. La réforme initiale sous la monarchie ne comporte tout au plus que deux catégories, ceux étant capables de financer leurs équipements et les autres.

Cette répartition des citoyens avait un impact considérable dans l'organisation politique de la cité. En effet, la centurie était une unité militaire mais également une unité de vote. Puisqu'il fallait la majorité des voix, il est évident que les 18 centuries équestres et les 80 unités de la première classe suffisaient pour valider une loi. De fait, les quatre dernières classes n'étaient jamais consultées (la consultation se faisait en commençant par la classe la plus riche jusqu'à la cinquième). Les comices centuriates étaient donc dominées par les citoyens les plus riches de la cité.

Mastarna dans la légende étrusque

[modifier | modifier le code]

Claude, dans un discours devant le Sénat, a fait allusion aux « aventures » de Mastarna (qu'il assimile à Servius Tullius)[57],[58].

Claude a fait valoir que Mastarna a quitté l'Étrurie avec les restes de l'armée de Cælius Vibenna[59] et a occupé la colline Cælius, la nommant par la suite Vibenna[60],[61].

« Fils de l’esclave Ocrésia, si nous en croyons nos historiens, Servius Tullius prit place sur le trône entre ce prince et son fils ou son petit-fils, car les auteurs varient sur ce point. Si nous suivons les Toscans, il fut le compagnon de Cælius Vivenna, dont il partagea toujours le sort. Chassé par les vicissitudes de la fortune avec les restes de l’armée de Cælius, Servius sortit de l’Etrurie et vint occuper le mont Cælius, auquel il donna ce nom en souvenir de son ancien chef ; lui-même changea son nom, car en étrusque, il s’appelait Mastarna et prit le nom que j’ai déjà prononcé, de Servius Tullius, et il obtint la royauté pour le plus grand bien de la République »

— Claude, Table claudienne, première colonne

La Tombe François à Vulci contenait une scène montrant Cælius et Aulus Vibenna prenant part à l'une de ces aventures.

La scène semble montrer Cælius, Aulus Vibenna et Mastarna avec des compagnons nommés « Larth Ulthes », « Rasce » et « Marce Camitlnas ». Ces images montrent l'exécution des ennemis dont les noms « Laris Papathnas Velznach », « PESNA Arcmsnas Sveamach », « Venthical » [...] « plsachs » et « Cneve Tarchunies Rumach » (assimilé à « Cnaeus Tarquin de Rome »).

Scène de la Libération de Celio Vibenna, à l'origine dans la Tombe François, Vulci.

Il semble que le groupe avait fait prisonnier Cælius, Aulus, Rasce et Marce, mais pendant leur sommeil, Larth Ulthes s'est introduit dans leur camp, armé d'épées qu'il a données à ses compagnons.

Les prisonniers sont représentés en train de tuer leurs ravisseurs. Mastarna est montré libérant Cælius Vibenna[62].

Selon Massimo Pallottino[63] Mastarna serait le « serviteur » de Cælius Vibenna (Caile Vipinas), car le suffixe « na » indique l'appartenance, donc « Macstrna » signifierait « appartenant au magister » (macstr = magister).

Historicité

[modifier | modifier le code]

À l'instar des deux autres rois de Rome d'origine étrusque, Servius Tullius fut un personnage historique ayant réellement existé, mais dont l'image est aussi marquée par la légende. Les historiens essaient de délier histoire et légende concernant ce roi.

Servius Tullius monta sur le trône au cours du VIe siècle av. J.-C., époque où Rome était déjà gouvernée par des rois étrusques. La fresque de la tombe François de Vulci nous donne de précieux renseignements concernant le personnage. Avant de devenir roi, Servius Tullius était un guerrier connu sous le nom étrusque de Mastarna et combattait dans l'armée des frères Vibenna, natifs de la cité étrusque de Vulci. Il combattit un Cnæus Tarquin, roi de Rome[N 1], la fresque du tombeau le montrant en train de libérer des prisonniers vulciens des Romains. L'identité de ce Cnæus Tarquin demeure obscure. Il pourrait aussi bien s'agir de Tarquin l'Ancien que d'un autre roi dont la tradition n'a pas retenu le nom. On ignore si l'un des frères Vibenna occupa ou non le trône de Rome. Ce qui est sûr, c'est que ce Mastarna finit par le faire durant le VIe siècle av. J.-C. Selon l'historien français Thierry Camous, Mastarna aurait latinisé son nom après être monté sur le trône de Rome afin de s'attirer les faveurs de la plèbe au détriment de la noblesse, prenant ainsi le nom de Servius Tullius[1].

Le règne de Servius Tullius marque donc une pause dans la dynastie des Tarquins. Cette dernière fut restaurée après sa mort, durant la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C. Servius Tullius fut fort probablement assassiné par son successeur, un Tarquin qui restaura la dynastie. Nous ne connaissons pas avec certitude l'identité de ce successeur. Paul Martin soutient l'hypothèse qu'il s'agit bien de Tarquin le Superbe, comme le dit la tradition[64].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Terminologie historiographique et urbaine qui fait référence à l'édifice monumental du Capitole, l'occurrence architecturale la plus symbolique de l'ère antique romaine[33],[34].
  1. L'identité de ce Cnæus Tarquin demeure obscure. Il pourrait aussi bien s'agir de Tarquin l'Ancien que d'un autre roi dont la tradition n'a pas retenu le nom.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Thierry Camous, Tarquin le Superbe : roi maudit des Étrusques, Paris, Payot et Rivages, , 320 p.
  2. Michel Humbert, Institutions politiques et sociales de l'Antiquité, Editions Dalloz.
  3. Irollo 2010, p. 96
  4. Piel et Mineo 2011, p. 63
  5. Dominique Briquel, « Le témoignage de Claude sur Mastarna/Servius Tullius », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquité - Oudheid, t. 68, no 1,‎ , pages 86-108 (DOI 10.3406/rbph.1990.3702, lire en ligne, consulté le )
  6. Jean Haudry, Les feux de Rome, Revue des études latines 90, 2013, p.57-82
  7. Gérard Capdeville, Volcanus. Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain, De Boccard, 1995, p.38
  8. Florus, Épitome ou Abrégé de l'histoire romaine depuis Romulus jusqu'à Auguste, I, 6 : « clarum fore visa circa caput flamma promiserat » ↔ « une flamme, qu'elle (Tarquinil) avait vue autour de sa tête, lui avait présagé sa gloire future ».
  9. Selon Tite-Livre (I, XXXIX, 5) il est impossible que Tarquin ait donné sa fille à un esclave. Il se range à une autre version des faits (« Eorum magis sententiae sum »), qui rapporte que Servius Tullius était le fils d'un autre Servius Tullius, chef de Corniculum. Après la prise de cette ville et la mort de son père au combat, sa mère enceinte de lui (dont Tite-Live ne précise pas le nom) a été recueillie dans la maison de Tarquin par Tanaquil, qui en raison de sa noblesse (« ob unicam nobilitatem ») a interdit que la servitude lui soit imposée.
  10. Tite-Live, Histoire de Rome depuis sa fondation, et Caton, Les origines.
  11. Philippe Dain, Mythologie du Vatican I, (lire en ligne), page 31
  12. André Piganiol, « Une nouvelle histoire critique des premiers temps de Rome », Journal des savants,‎ , page 104-113 (DOI 10.3406/jds.1928.2853, lire en ligne, consulté le )
  13. Jean-Claude Richard, « Denys d'Halicarnasse historien des origines de Rome », dans Arnaldo Momigliano e Aldo Schiavone, Storia di Roma : Roma in Italia, 1988., éditions du Mirail, coll. « Pallas, 39/1993 », (lire en ligne), pages 224-229
  14. Thierry Piel, « Rome ville ouverte : Promotion sociale et ascension politique des étrangers dans la Rome archaïque de Tarquin l’Ancien à Appius Herdonius. L’exemple de Gnaeus Marcius Coriolan », dans Michel Molin (direction d'ouvrage), Les régulations sociales dans l'Antiquité, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-753532-15-1, lire en ligne), pages 1 et 23
  15. Humm 2005, p. 267-344 ; 345-372.
  16. Jean Gagé, « La Lex Aternia : L'estimation des amendes (multaé) et le fonctionnement de la commission décemvirale de 451-449 av. J.-C. », L'antiquité classique, vol. Tome 47, no fascicule 1,‎ , pages 70-95 (DOI 10.3406/antiq.1978.1883, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b (it) Filippo Coarelli, Il foro boario, _ Rome, , pages 205 à 220
  18. Georges Dumezil, Déesses latines et mythes védiques, Bruxelles, Latomus XXV, , pages 71-98
  19. Jacqueline Champeaux, « Fortuna : Le culte de la Fortune à Rome et dans le monde romain », dans Jacqueline Champeaux, I - Fortuna dans la religion archaïque, vol. 60, Rome : École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, (lire en ligne)
  20. R. Flacelière, « Deux rites du culte de « Mater Matuta » : Plutarque, Camille, 5, 2. », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 52,, nos 1 et 2,‎ (DOI 10.3406/rea.1950.3415, lire en ligne, consulté le )
  21. (it) Jacques Poucet, « La Rome archaïque. Quelques nouveautés archéologiques : S. Omobono le Comitium la Regia », L'antiquité classique, vol. 49,‎ , p. 286-315 (lire en ligne, consulté le )
  22. Irollo 2010, p. 172
  23. Alexandre Grandazzi, « La Roma quadrata : mythe ou réalité ? », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 105, no 2,‎ , pages 493-545 (DOI 10.3406/mefr.1993.1813, lire en ligne, consulté le )
  24. Annie Dubourdieu, Les origines et le développement du culte des Pénates à Rome, vol. 118, Rome : École française de Rome, Publications de l'École française de Rome, , 594 p. (lire en ligne)
  25. Dominique Briquel, « Les figures féminines dans la tradition sur les rois étrusques de Rome », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 142e année, no 2,‎ , pages 397-414 (DOI 10.3406/crai.1998.15871, lire en ligne, consulté le )
  26. Michel Janon, « Recherches à Lambèse III : Essais sur le temple d'Esculape », Antiquités africaines, vol. 21,‎ , p. 35-102 (DOI 10.3406/antaf.1985.1109)
  27. Raymond Bloch, « Le départ des Étrusques de Rome et la dédicace du Temple de Jupiter capitolin », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 105, no 1,‎ , pages 62-71 (lire en ligne, consulté le )
  28. Georges Pieri, L'Histoire du cens jusqu'à la fin de la république romaine, Paris, Sirey,
  29. Pierre Boyancé et Georges Dumézil, « Servius et la Fortune : Essai sur la fonction sociale de Louange et de Blâme et sur les éléments indo-européens du cens romain (Collection Les mythes romains) », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 45, nos 3-4,‎ , pages 325-326 (lire en ligne, consulté le )
  30. Georges Hubrecht, « Georges Pieri : L'histoire du cens jusqu'à la fin de la République romaine (vol. XXV des publications de l'Institut de droit romain de l'Université de Paris), 1968 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 70, nos 1-2,‎ , pages 232-233 (lire en ligne, consulté le )
  31. Jean-Marie Thiveaud, chap. 2 « Monnaie, emprunts, marchés, commerce dans l'Euro-Méditerranée antique du VIIe siècle av. J.-C. au IVe siècle ap. J.C. », dans sous la direction de André Cartapanis et Amina Lahrèche-Revil, L'euro et le financement de la croissance en Méditerranée, Revue d'économie financière, (DOI 10.3406/ecofi.1999.3542, lire en ligne), pages 253-278
  32. Jean-Marie Thiveaud, « Monnaie, État, marché : histoire et dérivations », dans sous la direction de François Henrot et Catherine Lubochinsky, Revue d'économie financière, vol. 24, (DOI 10.3406/ecofi.1993.1982, lire en ligne), pages 313-337
  33. Léon Homo, Rome impériale et l'urbanisme dans l'Antiquité, Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité », , 665 p.
  34. François Hinard (dir.), Histoire romaine : tome I, des origines à Auguste, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1)
  35. Dictionnaire de Ch. Daremberg et E. Saglio (1877)
  36. (it) Jean-Claude Richard, « Storia di Roma », dans Arnaldo Momigliano et Aldo Schiavone, Denys d'Halicarnasse historien des origines de Rome : Roma in Italia, vol. 1, Pallas, 39/1993, (lire en ligne), pages 224-229
  37. Janine Cels Saint-Hilaire et Claire Feuvrier-Prevotat, « Guerres, échanges, pouvoir à Rome à l'époque archaïque », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 5,‎ , pages 103-136 (DOI 10.3406/dha.1979.1382, lire en ligne, consulté le )
  38. (it) Alain Meurant et Maria Cristina Martini, « Due studi sulla riscrittura annalistica dell'età monarchica a Roma », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquite - Oudheid, vol. tome 80, no fasc. 1,‎ , p. 298-300
  39. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Charles Delgrave, , page 25
  40. Jacques Poucet, « L'importance du terme collis pour l'étude du développement urbain de la Rome archaïque », L'antiquité classique, vol. Tome 36, no fasc. 1,‎ , pages 99-115 (DOI 10.3406/antiq.1967.2646, lire en ligne, consulté le )
  41. André Balland, Alix Barbet et Pierre Gros, « Fouilles de l'École Française de Rome à Bolsena (Poggio Moscini). II : Les architectures (1962-1967) », Mélanges de l'École française dr Rome, Rome / École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, vol. 6-2,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. Michel Labrousse, « Le pomerium de la Rome impériale : Notes de topographie romaine », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. tome 54,‎ , p. 165-199 (DOI 10.3406/mefr.1937.8704)
  43. Pierre Quoniam, « A propos du mur dit de Servius Tullius », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. tome 59,‎ , pages 41-64 (DOI 10.3406/mefr.1947.7335, lire en ligne, consulté le )
  44. (it) André Piganiol et Gösta Säflund, « Le mura di Roma repubblicana : Saggio di archeologia romana (Skrifter Utgiuna au Svenska Institutet i Rom, I) : 1932 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 36, no 1,‎ , pages 148-149 (lire en ligne, consulté le )
  45. (en) Pierre Grimal et Gjerstad Einar, « Early Rome III : Fortifications, domestie architecture, sanctuaries, stratigraphic excavations (Acta Instítuti Romani Regni Sueciae, series in-4°, XVII, 3), 1960 », Revue des Études Anciennes, vol. Tome 64, nos 1-2.,‎ , page 212 (lire en ligne, consulté le )
  46. André Magdelain, « Le pomerium archaïque et le mundus », dans André Magdelain, Jus imperium auctoritas : Études de droit romain, vol. 133, Rome / École Française de Rome, Publications de l'École française de Rome, , pages 155-191
  47. Paula Landart, Sur les traces de Rome : promenades au fil de l'histoire, (lire en ligne), pages 310 à 320
  48. Paul Guirauld, « De la réforme des comices au IIIe avant J.-C. », Méditerranée antique,‎ , pages (lire en ligne, consulté le )
  49. Valérie Fromentin, « Servius Tullius sans Fortuna ? : ou la figure du roi Servius Tullius chez Denys d'Halicarnasse », dans collectif, Pouvoir des hommes, signes des Dieux dans le monde antique : Actes des rencontres de Besançon (1999-2000), Besançon, Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, (lire en ligne), pages 53-78
  50. Élisabeth Deniaux, Rome, de la Cité-État à l'Empire : Institutions et vie politique, Paris, Hachette, , 256 p. (ISBN 2-01-017028-8)
  51. a et b (en) J. K. Anders, « Hoplite weapons and offensive arms », dans V. D. Hanson, Hoplites : The Classical Greek Battle Experience, Abingdon et New York, Routledge, (ISBN 0-415-09816-5)
  52. a et b Giovanni Brizzi, Le Guerrier de l'Antiquité classique : de l'hoplite au légionnaire, éditions du Rocher, coll. « L'Art de la guerre »,
  53. a et b Pierre Ducrey, Guerre et guerriers dans la Grèce antique, Paris, Hachette, coll. « Pluriel »,
  54. a et b Victor Davis Hanson, Le modèle occidental de la guerre, Paris, Tallandier, coll. « Texto »,
  55. Ella Hermon, « Le Lapis Satricanus et la colonisation militaire au début de la République », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 111, no 2,‎ , pages 864 à 875 (DOI 10.3406/mefr.1999.2100, lire en ligne, consulté le )
  56. (en) Koenraad Verboven et Chantai Gabrielli, « Contribua alla storia economica di Roma repubblicana : Difficoltà politico-sociali, crisi finanziarie e debitifra Ve III sec. a.C. », L'antiquité classique, t. 74,‎ , pages 551-554 (lire en ligne, consulté le )
  57. Allix André, « La Table claudienne de Lyon : compte-rendu de lecture du livre de Philippe Fabia », Les Études rhodaniennes, vol. 6, no 2,‎ , page 230 (lire en ligne, consulté le )
  58. « Présentation sur le site du Musée Gallo-Romain de Lyon », sur Site officiel du Musée Gallo-Romain de Fourvière, (consulté le )
  59. Cette étymologie est en accord avec la tradition historique de la fondation de Rome qui situe les Étrusques sur le mont Cælius, les Romains sur le mont Palatin, les Sabins sur le mont Capitolin.
  60. TJ Cornell, The Beginnings of Rome, p. 133-134, Routledge, Londres, 1995
  61. G. De Kleijn et Stéphane Benoist, Integration in Rome and in the Roman World : Proceedings of the Tenth Workshop of the International Network Impact of Empire (Lille, June 23-25, 2011), (lire en ligne), pages 67 à 74
  62. T.J. Cornell, The Beginnings of Rome, p. 135-139, Routledge, Londres, 1995.
  63. Massimo Pallottino Origini e storia primitiva di Roma
  64. Paul Marius Martin, L'idée de royauté à Rome . Tome 1, De la Rome royale au consensus républicain,

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Massimo Pallottino, « Servius Tullius, à la lumière des nouvelles découvertes archéologiques et épigraphiques », Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1977, p. 216-235.
  • (it) Andrea Carandini, Re Tarquinio e il divino bastardo, Rizzoli, coll. « Saggi », , 171 p. (ISBN 978-88-17-03988-8)
  • (en) R. Thomsen, King Servius Tullius. A Historical Synthesis (« Humanitas », 5), Copenhague, Gyldendal, 1980, 346 p.
  • Michel Humm, Appius Claudius Caecus. La République accomplie, Rome, École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome » (no 322), , 779 p. (ISBN 2-7283-0682-6, lire en ligne)
  • Thierry Piel et Bernard Mineo, Et Rome devint une République : 509 av. J.-C., Clermont-Ferrand, Lemme edit, coll. « Illustoria / Histoire ancienne » (no 12), , 119 p. (ISBN 978-2-917575-26-0)
  • Jean-Marc Irollo, Histoire des Étrusques : l'antique civilisation toscane, VIIIe – Ier siècle av. J.-C., Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 313), , 212 p. (ISBN 978-2-262-02837-4)

Liens externes

[modifier | modifier le code]
pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy