Aller au contenu

Tout pour Agnès

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tout pour Agnès

Type de série Mini-série
Série adaptée Vincent Garenq
Genre Drame
Policier
Création Nicolas Jean
Isabelle Dubernet
Olivier Eloy
Acteurs principaux Michèle Laroque
Yannick Choirat
Musique Nicolas Errèra
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 4

Production

Durée 52 minutes
Production Simone Harari Baulieu
Judith Naudet Baulieu
Société de production La Dame de Cœur
Effervescence Fiction
France Télévisions
Be-FILMS
RTBF

Diffusion

Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Chaîne d'origine RTBF
Diff. originale

Tout pour Agnès est une mini-série télévisée franco-belge adaptée et réalisée par Vincent Garenq d'après un scénario de Nicolas Jean, Isabelle Dubernet et Olivier Eloy, et diffusée pour la première fois en Belgique à partir du sur La Une et en France à partir du sur France 2.

Cette fiction est inspirée de faits réels et librement adaptée du livre Agnès Leroux – Enquête sur la disparition d'une jeune femme riche, publié en 1998 aux éditions Presses de la Cité par Roger-Louis Bianchini, qui relate la disparition de la jeune héritière du Palais de la Méditerranée, un grand casino de la promenade des Anglais à Nice, une affaire qui a défrayé la chronique dans les années 1970[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7].

Tout pour Agnès est une coproduction de La Dame de Cœur, Effervescence Fiction, France Télévisions, Be-FILMS et la RTBF (télévision belge)[8],[9], réalisée avec la participation de TV5 Monde, ainsi que le soutien de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et du département des Alpes-Maritimes.

Michèle Laroque.

Distribution

[modifier | modifier le code]
Famille Le Roux
Famille et entourage Agnelet
  • Yannick Choirat : Maurice Agnelet
  • Maud Imbert : Odile Agnelet, la femme d'Agnelet
  • Céline Menville : Jacqueline Deschamps, la maîtresse d'Agnelet
  • Alexandre-Angelo Bettanini : Thomas Agnelet enfant
  • Paul Arnal  : Thomas Agnelet adolescent
  • Benjamin Duc : Thomas Agnelet adulte
  • Handy Gedio : Guillaume Agnelet enfant
  • Raphaël Durali : Guillaume Agnelet adolescent
  • Thomas Drelon : Guillaume Agnelet adulte
  • Louise Ferry : Louise, la femme de Guillaume Agnelet
Casino Ruhl
  • Christophe Favre : Jean-Dominique Fratoni, PDG du casino Ruhl
  • Yves Heck : Maître Garnier, avocat de Fratoni
Police judiciaire
  • Yannig Samot : commissaire Yacine Dridi de la PJ de Nice
  • Stéphane Pezerat : inspecteur Bernard Casal de la PJ de Nice
Justice
  • Franck Adrien : juge d'instruction Vendel
  • Éric Beslay : juge d'instruction Jacques Jaspard
  • Jacqueline Corado : juge d'instruction Delbosc
  • Gilbert Traïna : procureur Mattéi
Avocats et détective
  • Grégoire Bonnet : Maître Gilbert, avocat de Renée Le Roux
  • Christophe Kourotchkine : Maître Alexandre
  • Éric Naggar : Albert Fuchs, détective privé engagé par Renée Le Roux

Genèse et développement

[modifier | modifier le code]

La série est créée et écrite par Nicolas Jean, Isabelle Dubernet et Olivier Eloy[1],[3],[6],[7],[9].

La productrice Judith Naudet Baulieu, qui rappelle qu'il s'agit de l'une des plus grandes affaires judiciaires françaises, confie la réalisation à Vincent Garenq, à qui l'on doit la mini-série Le Mensonge consacrée à l'affaire Christian Iacono[10] :

« Les Niçois m'ont souvent confié que cette affaire était « une salade niçoise » avec des ingrédients incroyables pour passer du documentaire à la fiction. Plus sérieusement, je cherchais donc un réalisateur qui soit capable de travailler en profondeur les affaires judiciaires. J'ai à cœur de permettre au public de comprendre toutes les affres qui ont mené au destin tragique de tous les protagonistes de l'affaire Le Roux. Et je savais que Vincent Garenq, auteur de films comme Présumé coupable sur l'affaire Outreau, L'Enquête sur l'affaire Clearstream, serait le bon chef d'orchestre pour réussir cette série de manière intelligente et fine[2]. »

La productrice prévient :

« Le fait divers pour le fait divers et le macabre, cela ne m'intéresse pas. En revanche, ce que raconte une affaire criminelle hors norme de la société et de la justice, oui[11]. »

Le réalisateur Vincent Garenq confie à la veille de son arrivée à Nice :

« C'est un peu comme pour l'affaire Iacono que j'ai accepté la proposition de Judith Naudet. Il y a la famille Le Roux, la famille Agnelet, des histoires qui vont bien pour une série. Une histoire qui se renouvelle en quatre épisodes. Une véritable richesse scénaristique avec les casinos, la mafia des années 70, et ces tragédies familiales qui s'entrecroisent. Si j'y vais, c'est parce que ça m'amuse aussi de raconter une histoire ancienne et d'avoir le temps de la développer. Et là, je sais qu'il y a quelque chose à défendre[2]. »

Attribution des rôles

[modifier | modifier le code]

Le quotidien Nice-Matin souligne que « Michèle Laroque, dont on connaît les attaches familiales niçoises, a accepté en 24 heures d'incarner Renée Le Roux. Le scénario de Tout pour Agnès a été envoyé à son agent Cécile Felsenberg et, dès le lendemain, l'actrice a dit oui »[2].

Michèle Laroque confie à France Info qu'elle a pu s'appuyer sur le documentaire Confidences d'un condamné, réalisé par la productrice de la série, Judith Naudet-Baulieu, pour se préparer au rôle : « J'ai essayé, suivant les émotions que j'ai ressenties en visionnant le docu, de pouvoir raconter l'histoire de manière fidèle à ce qu'elle avait été »[12]. Elle confie au magazine Moustique que, si on a peu l'habitude de la voir dans un tel registre dramatique, ce n'est pas par manque de projets mais par choix : « J'ai joué dans beaucoup de comédies mais j'aime aussi raconter des histoires dramatiques mais à condition qu'elles le soient dans la vérité. Je n'aime pas quand on ajoute du drame au drame et c'est pour cela que je joue très peu ce genre de rôle. Je veux toujours être certaine qu'il va y avoir une pudeur »[13]. Elle confie par ailleurs à Moustique son bonheur d'avoir raconté une vie presque entière : « Aux débuts de la série, Renée a 38 ans et à la fin, elle en a 84. C'était la première fois que je faisais cela, c'était très intéressant mais aussi plus fatigant avec les 4 heures de maquillage nécessaires »[13]. « Il m'est arrivé un jour de partir sur le tournage à 4 heures du matin, c'était pas marrant du tout » confie-t-elle à Ciné Télé Revue[14].

Le réalisateur Vincent Garenq souligne que Yannick Choirat, choisi pour incarner Maurice Agnelet, « sera parfait dans ce personnage d'avocat sulfureux »[2]. Yannick Choirat déclare au quotidien Nice-Matin : « La productrice de la série, Judith Naudet, venait de produire un documentaire sur cette affaire dans laquelle on avait des rushs de Maurice Agnelet s'adressant à une caméra, interrogé par l'un de ses fils. J'ai pu me faire une idée de son point de vue de l'histoire. Il y avait beaucoup de matière sur Maurice Agnelet pour construire une représentation du personnage. C'est jubilatoire de jouer quelqu'un d'aussi ambivalent, complexe »[10].

Par contre, comme le souligne le quotidien Nice-Matin, Marie Zabukovec a dû construire son rôle d'Agnès Le Roux avec beaucoup moins de matière : « Il reste peu de chose d'elle : des photos, mais peu d'écrits, peu de vidéos, peu de ressentiments. J'ai construit Agnès à travers ce que sa mère disait d'elle et ce que Maurice disait d'elle. Ce n'était pas évident »[10].

Le tournage de la série a lieu du au à Nice et ses environs dans le département français des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, notamment sur les communes de Villefranche-sur-Mer (appartement d'Agnès), Roquebrune-Cap-Martin (maison des Le Roux) et Menton (boutique d'Agnès)[15], ainsi que dans la région parisienne à Puteaux (intérieur du Casino)[16] et Orgeval (villa d'Agnelet)[1],[2],[3],[5],[6],[7],[17].

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Allociné.

Audiences et diffusion

[modifier | modifier le code]

En Belgique

[modifier | modifier le code]

En Belgique, la série est diffusée les dimanches vers 20 h 50 sur La Une par salve de deux épisodes les et [12].

Épisode Diffusion Audience moyenne Réf.
Jour Horaire Nombre de
téléspectateurs
Classement
1 Dimanche 20 h 50 - 21 h 40 222 543 2e [21]
2 21 h 40 - 22 h 30
3 Dimanche 20 h 50 - 21 h 40 213 624 2e [22]
4 21 h 40 - 22 h 30
Moyenne de la saison 218 084 2e
  • Les plus hauts chiffres d'audience
  • Les plus bas chiffres d'audience

En France, la série est diffusée les lundis vers 21 h 10 sur France 2 par salve de deux épisodes les 8 et [20].

Épisode Diffusion Audience moyenne Réf.
Jour Horaire Nombre de
téléspectateurs
Part de marché
(sur les 4 ans et plus)
Part de marché
(FRDA-50)
Classement[Notes 1]
1 Lundi 21 h 10 - 22 h 05 2 540 000 12,1 % 4,4 % 3e [23]
2 22 h 05 - 23 h 00 2 310 000 12,5 %
3 Lundi 21 h 10 - 22 h 05 2 190 000 10,7 % 3,7 % [24]
4 22 h 05 - 23 h 00 2 090 000 11,8 %
Moyenne de la saison 2 280 000 11,8 % 4,1 % [25]
  • Les plus hauts chiffres d'audience
  • Les plus bas chiffres d'audience

Accueil critique

[modifier | modifier le code]

Pour le magazine Moustique, cette mini-série en quatre épisodes s'attache à retracer le combat d'une mère, magnifiquement interprétée par Michèle Laroque[13].

Le Figaro TV Magazine souligne que « Tout pour Agnès mise sur une précision et sobriété. Sans le moindre pathos et sensationnalisme »[26].

Pour Le Parisien, la série se révèle prenante : « Si les échanges entre la mère et la fille semblent un peu empruntés au début, très vite, on se laisse happer »[27].

Pour L'Humanité, Tout pour Agnès est « une série de qualité, portée par une Michèle Laroque qu'on n'attendait pas dans ce registre mais qui magnifie le rôle »[28].

De son côté, le quotidien Nice-Matin estime que « La reconstitution de l'époque est habilement mise en scène et l'installation du contexte – la fin des années 1970 et la guerre des casinos entre le Ruhl de Jean-Dominique Fratoni et le Palais de la Méditerranée – est parfaitement amenée. Le ton sépia, les détails (comme les combinés de téléphone), la réalisation simple et efficace permet de réussir ce défi. Ce qui aurait pu être un pari casse-gueule s'avère être une vraie réussite […] Le Palais de la Méditerranée, reconstitué au sein de la mairie de Puteaux, en région parisienne, est bluffant de réalisme. »[10].

Le quotidien Ouest-France est plus critique : « Le scénario tient globalement la route. La photo léchée aux tons pastel peint une jolie carte postale de la Côte d'Azur. L'ambiance des années 1970 et les décors valent le coup. Tout pour Agnès reste visuellement une belle série. En revanche, l'un de ses points faibles, c'est justement que rien n'est suggéré. Tout est dit, montré, justifié quitte à grossir le trait de la jeune héritière insupportable à la patronne de casino ruinée en passant par la mafia locale »[29].

Pour les quotidiens L'Alsace et Le Progrès, « En se focalisant sur les contextes de l'histoire plus que sur l'enquête elle-même, Tout pour Agnès est davantage une analyse de l'évolution de la féminité, Renée et Agnès incarnant deux visions opposées, qu'un film policier. Un choix assez pertinent, l'affaire gardant une part de mystère »[30],[31].

Pour le quotidien La Croix : « On ne peut que saluer la maîtrise avec laquelle le réalisateur Vincent Garenq restitue l'ambiance délétère de la Côte d'Azur des années 1970, entre garden-parties chics et magouilles politico-mafieuses […] La série repose aussi beaucoup sur l'interprétation de Michèle Laroque dans le rôle de Renée Le Roux »[32].

Pour le site CineSerie, « la force de Tout pour Agnès tient aussi dans le choix narratif (tout au moins avant la disparition) de ne pas rendre particulièrement sympathiques les deux femmes »[33].

Pour Alexandre Letren, du site VL-Media, « Si la partition de Yannick Choirat est incroyablement remarquée et remarquable dans Tout pour Agnès, celle de Marie Zabukovec, dans un autre registre, est véritablement fascinante et bluffante »[34].

  1. Le « classement des audiences » est établi en comparant la part de marché du programme (sur les 4 ans et plus), avec les parts de marché des autres programmes, diffusés au même moment.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g Claire Steinlen, « France 2 va tourner une mini-série sur l'affaire Agnès Le Roux », sur Le Parisien, .
  2. a b c d e f g et h Alain Grasset, « Les premières séquences de la mini-série sur l'affaire Agnès Leroux tournées ce lundi à Nice », sur Nice-Matin, .
  3. a b et c Antoine Oury, « Agnès Le Roux : en tournage, une série adaptée d'un livre », sur Actualitte.com, .
  4. N.C., « Michèle Laroque sera dans la mini-série « Tout pour Agnès » sur France 2 qui revient sur la disparition de la célèbre héritière », sur Version Femina, .
  5. a b et c Tom Kerkour, « Tout pour Agnès : France 2 prépare une série sur la disparition d'Agnès Le Roux, portée par Michèle Laroque », sur Pure Médias, .
  6. a b c d e et f Jérémie Dunand, « Ce fait divers qui a défrayé la chronique dans les années 70 va devenir une série pour France 2 », sur Allociné, .
  7. a b c et d François, « Tournage dès ce lundi de Tout pour Agnès, mini-série librement inspirée de l'affaire Agnès Le Roux », sur Le Blog TV News, .
  8. a et b « Tout pour Agnès (Episodes 1-4) », sur Be-FILMS (consulté le ).
  9. a b c d e et f « Tout pour Agnès- Dossier de presse du 19 décembre 2023 », sur France TV Pro, .
  10. a b c et d Mathieu Faure, « Tout pour Agnès: cinq choses à savoir sur la série qui traite de l'un des faits divers les plus marquants de la Côte d'Azur », sur Nice-Matin, .
  11. Constance Jamet, « L'affaire Agnès Le Roux, du documentaire à la fiction », sur Le Figaro TV Magazine, .
  12. a b et c Noémie Jadoulle, « Tout Pour Agnès : une série sur l'affaire Agnès Le Roux avec Michèle Laroque », sur RTBF, .
  13. a b et c Vanessa Vansuyt, « Tout pour Agnès, le combat d'une mère incarnée par Michèle Laroque », sur Moustique, .
  14. Lenny Verhelle, « Michèle Laroque incarne Renée Le Roux dans la série Tout pour Agnès : «La peur attire le drame» », sur Ciné Télé Revue, .
  15. « Une série pour France 2 en tournage à Menton », sur Nice-Matin,
  16. « Tout pour Agnès : où la série avec Michèle Laroque a-t-elle été tournée », sur programme-tv.net,
  17. Jean-Marc Verdrel, « Tout pour Agnès : mini-série en tournage avec Michèle Laroque pour France 2 », sur Coulisses.tv, .
  18. a b et c Mathieu Faure, « Une série sur l'affaire Agnès Le Roux avec Michèle Laroque en tournage pour France 2 », sur Var-Matin, .
  19. https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Michele-Laroque-star-de-la-premiere-serie-francaise-de-Paramount-Plus
  20. a et b « France 2 : la mini-série Tout pour Agnès lancée le lundi 8 janvier à 21h10 », sur Satellifacts, .
  21. « Audiences TV du 26 novembre 2023 en Belgique », sur cim.be
  22. « Audiences TV du 3 décembre 2023 en Belgique », sur cim.be
  23. Benjamin Rabier, « Audiences : Sam sur TF1 plus fort que L'Amour est dans le pré sur M6, Tout pour Agnès déçoit sur France 2 », sur ozap.com (consulté le )
  24. Ludovic Galtier Lloret, « Audiences : L'amour est dans le pré retrouve le leadership devant Sam en baisse sur TF1, Arte domine France 3 », sur ozap.com (consulté le )
  25. Ludovic Galtier Lloret, « Audiences : Quel bilan pour Tout pour Agnès, la mini-série avec Michèle Laroque sur France 2 ? », sur ozap.com (consulté le )
  26. Constance Jamet, « Tout pour Agnès : faut-il regarder la mini-série de Paramount + sur l'affaire Agnès Le Roux ? », sur Le Figaro TV Magazine, .
  27. Emeline Collet, « Tout pour Agnès sur Paramount + : retour sur une affaire criminelle hors norme », sur Le Parisien, .
  28. Grégory Marin, « Tout pour Agnès : Renée Le Roux, une vie à chercher la vérité », sur L'Humanité, .
  29. Laurie Musset, « Que vaut Tout pour Agnès, la série sur l'affaire Agnès Le Roux avec Michèle Laroque ? », sur Ouest-France, .
  30. Thibault Liessi, « Tout pour Agnès, une mini-série qui revient sur l'affaire Agnès Le Roux », sur L'Alsace, .
  31. Thibault Liessi, « Tout pour Agnès, une mini-série qui revient sur l'affaire Agnès Le Roux », sur Le Progrès, .
  32. Cécile Jaurès, « Série : Tout pour Agnès, le combat acharné d'une mère », sur La Croix, .
  33. Sylvie-Noëlle, « Tout pour Agnès : Michèle Laroque remarquable en Renée Le Roux », sur cineserie.com, .
  34. Alexandre Letren, « Qui est Marie Zabukovec, la révélation de Tout pour Agnès ? », sur VL-Media, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy