1105 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1102 1103 1104 1105 1106 1107 1108 Décennies : 1070 1080 1090 1100 1110 1120 1130 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1102 - 1103 - 1104 - 1105 - 1106 - 1107 - 1108 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1070 - 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1105 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- « Une épidémie dénommée phlegmasia pestis, et « que le peuple surnomm[e] follette », se répand partout en Occident[1]. »
- « Une terrible épidémie, le mal des ardents, ravag[e] Arras et l'Artois[2]. »
- 1104-1105 : une épidémie de variole « ravag[e] l'ensemble du Proche-Orient[3] ».
Fondations
[modifier | modifier le code]- « Guillaume[4], surnommé le Vieux, fonde, à Surgères [en Aunis], une aumônerie ou hôpital, près Saint-Gilles, afin d'y ouvrir un refuge aux pauvres et aux infirmes[5]. »
- Selon un document signé en 1143 par Burckhardt, évêque de Strasbourg, en Allemagne, le futur hôpital civil « reçoit biens et droits de l'évêque Cunon[6] ».
- Miracle du Saint-Cierge, qui survient pendant une épidémie d'ergotisme à Arras, en Flandre, et qui va inspirer à l'évêque Lambert, l'année suivante , la fondation de la confrérie de Notre-Dame-des-Ardents[8].
- Un hôpital Sant'Ansano est mentionné à Sesto di Moriano, près de Lucques, en Toscane[9],[10].
- Vers 1105 : « création d'une collégiale implantée auprès de son château par Richard de Reviers, seigneur des lieux », établissement qui est à l'une des origenes de l'hôtel-Dieu de Néhou, en Normandie[11].
- 1105- : fondation d'une maladrerie à Corbie, en Amiénois[12].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Giacinto II, clerc et médecin de l'école de Salerne[13].
- Fl. Landolfo, médecin de l'école de Salerne[13].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Vers 1105[14] ou vers [15],[16] : Ibn Tufayl (mort en 1185), philosophe, astronome, médecin et mathématicien andalou.
Décès
[modifier | modifier le code]- 13 juillet : Rachi (né en ), rabbin, exégète et talmudiste champenois, et très probablement médecin[17],[18].
Références
[modifier | modifier le code]- Stéphane Barry, Luc Hessel et Norbert Gualde, « La Grippe, une menace éternelle », Bulletin canadien d'histoire de la médecine (CBMH/BCHM), vol. 24, no 2, , p. 450 (lire en ligne).
- « Reliquaire de la Sainte Chandelle », plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, (lire en ligne).
- Abbès Zouache, « La Mort qui rôde : Épidémie, sociétés et guerre au Proche-Orient (VIe/XIIe siècle) », dans François Clément (dir.), Épidémies, épizooties : Des représentations anciennes aux approches actuelles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-75358506-5, lire en ligne), p. 93-120 (§ 20 et 21 en ligne).
- Guillaume Maingot, châtelain de Surgères entre 1100 et 1130 environ, « héritier » et successeur de Hugues, et « se proclamant défenseur de la maison aumônière de Saint-Gilles à sa fondation ». (Collectif, avec le concours de Jacques Duguet et de la Société des sciences naturelles et humaines de Surgères, Surgères, Surgères, Office de tourisme, , 183 p. (lire en ligne), p. 9-24.)
- Joseph Briand, Histoire de l'Église santone et aunisienne, depuis son origene jusqu'à nos jours, t. 1, La Rochelle, chez Frédéric Boutet, impr., libr.-éd. de Mgr l'Évêque et du clergé, , 700 p. (lire en ligne), p. 414.
- Denis Durand de Bousingen, L'Hôpital de Strasbourg : Une ville dans la ville, Barr, Le Verger, (ISBN 978-2-84574-036-5, présentation en ligne), cité dans « Hôpital civil (Strasbourg). Des origenes à 1716 », Archi-wiki (Association Archi-Strasbourg), 28 septembre 2018 [lire en ligne (page consultée le 18 octobre 2018)].
- « CereVM » est un chronographe, c'est-à-dire une phrase dont certaines lettres composent une date. Ici, « MCV », soit « 1105 », est formé de trois des lettres de « cerevm », ou « cereum », mot latin pour « cierge ».
- Louis Cavrois, Cartulaire de Notre-Dame-des-Ardents à Arras : CereVM[7], Arras, Eugène Bradier, éd., (lire en ligne), « Histoire de la confrérie de Notre-Dame des Ardents », p. 35 et suiv.
- (it) « Oratorio di Sant'Ansano (Sesto di Moriano) », dans Le Chiese delle diocesi italiane : Chiese e Parrocchie italiane, Conferenza Episcopale Italiana, (lire en ligne).
- « Ospedale di Sant'Ansano », Regione Toscana, s. d. [lire en ligne].
- « Néhou », dans Maladreries, léproseries, hôtels-Dieu et hébergements charitables du Cotentin médiéval, VI : Les Hôtels-Dieu du Cotentin médiéval, Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin, [lire en ligne (page consultée le })].
- Marie-Laure Pain-Caze et Jean-Pierre Caillet (dir.) (thèse soutenue pour l'obtention du doctorat d'histoire de l'art), L'Architecture monastique sous le règne de Charlemagne, vol. 1 : Catalogue de notices, Paris Nanterre, , 514 p. (lire en ligne), p. 136.
- (it) Salvatore De Renzi (en), Storia documentata della scuola medica di Salerno, Naples, Stab. tip. de Gaetano Nobile, , 2e éd., XVI-608-CLXXVIII p. (lire en ligne), p. 240.
- Pierre Guichard, L'Espagne et la Sicile musulmanes aux XIe et XIIe siècles, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et archéologie médiévales » (no 6), , 242 p. (ISBN 978-2-7297-1065-1, lire en ligne), chap. 51 : « L'Essor de la philosophie andalouse au XIIe siècle : Ibn Badjdja (Avempace), Ibn Tufayl (Abubacer), Ibn Rushd (Averroès) », p. 209-214 [§ 1 en ligne].
- Silvia Di Donato, « Thèmes, argumentations et style de l’œuvre d'Ibn Bâjja », Eu-topias, vol. 3, , p. 48, col. 1 (lire en ligne).
- « Avant 1110 » : St. John's College [lire en ligne] ; « 1109-1110 » : Encyclopaedia Britannica [lire en ligne] ; « 1110 » : Bibliothèque nationale de France [lire en ligne] ; etc.
- Ariel Toledano, La Médecine de Rachi : Pour une approche humaniste du soin, Paris, In Press, , 208 p. (ISBN 978-2-84835-582-5, présentation en ligne).
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine, contenant son origene, ses progrès [etc.], t. 2, Liège et Francfort, J. F. Bassompierre, , 474 p. (lire en ligne), p. 82.