1252 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1249 1250 1251 1252 1253 1254 1255 Décennies : 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1280 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1249 - 1250 - 1251 - 1252 - 1253 - 1254 - 1255 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1252 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Fondation par Mathieu de Montmirail de l'hospice de La Ferté-Gaucher, en Brie champenoise[1].
- À Martel en Quercy, « d'après un inventaire de 1632, l'hôpital Saint-Marc existe déjà[2] ».
- Fondation à Valence, en Provence, de l'hôpital Saint-Guillaume, confié aux trinitaires et disparu en [3].
- Fondation à Fécamp, en Normandie, par un certain Guillaume d'Hougerville, d'un hôpital des pauvres, futur hôpital Saint-Antoine[4].
- Les chevaliers teutoniques reçoivent en donation l'hôpital de Marbourg, alors encore en Thuringe, qu'ils placent sous l'invocation d'Élisabeth de Hongrie, sa fondatrice en , et qu'ils destinent en partie aux soins de leurs blessés, comme ils le font de leurs hôpitaux de Prusse[5].
- Première mention de l'hôpital de la Poterie de Bruges, en Flandre[6], dans une charte de l'archevêque de Reims, qui le qualifie de « maison et hôpital des pauvres honteux[7] ».
- 1252- : fondation par Geoffroi de Pontual, évêque de Saint-Malo, d'une maison-Dieu sise au lieu-dit La Licorne, qui sera transférée en ou sur les terrains alors libérés par le sanitat, et qui est aux origenes de l'actuel centre hospitalier de la ville[8],[9].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Pierre, barbier, qui « se donne, lui et ses biens, à l'abbaye de Pontigny[10] ».
- Fl. Bertrand Bossa et Pierre Ruphi, barbiers à Montpellier[11].
- 1252-c. : fl. Pierre Lombard, médecin d'Amédée IV, comte de Savoie[10].
- c.1252- : fl. Moïse ben Samuel ibn Tibbon, fils de Samuel ibn Tibbon, qui, outre des ouvrages de philosophie et de mathématiques, traduit « certains livres médicaux d'Averroès, le Petit canon d'Avicenne (), les Aphorismes d'Hippocrate, l'Introduction à la médecine de Johannitius, l'Antidotaire et le Livre de la division et de la distinction de Rhazès, Le Viaticum peregrinanti d'Ibn al-Gezzar, la Diététique [et les traités sur les poisons, la constipation et les hémorroïdes] de Maïmonide[10] ».
- 1252- : fl. Nicolas Barbier, Jean Engles, Pierre Arnaut, Jean de Navarra et Pierre de Montbellian, barbiers à Montpellier[11].
Décès
[modifier | modifier le code]- Richard de Wendovre (né à une date inconnue), médecin du pape Grégoire IX[10].
Références
[modifier | modifier le code]- Aimé Champollion, « Droits et usages concernant les travaux de construction publics ou privés sous la troisième race des rois de France, d'après les chartes et autres documents origenaux. Dixième article : XIV. Hospices, hôpitaux, maladreries, droit d'écuelle, droit d'asile », Revue archéologique, vol. 16, no 1, , p. 92 (lire en ligne).
- « Hôpital Saint-Marc, puis couvent de moniales de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dites maltaises », base Mérimée, ministère de la Culture [lire en ligne].
- Pedro Vernia, « La Pharmacie hospitalière à Valence : Aux XIIIe, XIVe et XVe siècles », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 84 « Actes du XXXIe congrès international d'histoire de la pharmacie (Paris, 25-29 septembre 1995) », no 312, , p. 42 (lire en ligne).
- Katrin Brockhaus, « Les Institutions hospitalières à Fécamp au Moyen Âge », dans Yannick Marec (dir.}, Accueillir ou soigner ? : L'Hôpital et ses alternatives du Moyen Âge à nos jours, Mont-Saint-Aignan, Publications des universités de Rouen et du Havre, coll. « Histoire et patrimoines », 453 p. (ISBN 978-2-87775-423-1, lire en ligne), p. 30.
- Alain Demurger, Moines et guerriers : Les Ordres religieux militaires au Moyen Âge, Paris, éditions du Seuil, (1re éd. 2002), 416 p. (ISBN 978-2-02-117356-7, lire en ligne).
- Société d'émulation pour l'étude de l'histoire et des antiquités de la Flandre, Histoire de Notre-Dame de la Poterie, Bruges, impr. de Vandecasteele-Werbrouck, coll. « Recueil de chroniques, chartes et autres documents concernant l'histoire et les antiquités de Flandre-Occidentale, 1re série : Chroniques des monastères de Flandre », , 63 p. (lire en ligne), p. 11.
- Sur la question du déclassement et de la pauvreté « honteuse », voir Giovanni Ricci, « Naissance du pauvre honteux : Entre l'histoire des idées et l'histoire sociale », Annales, vol. 38, no 1, , p. 158-177 (lire en ligne).
- Henri-Georges Gaignard (préf. Joseph-Marie Trévily), Connaître Saint-Malo, Paris, Fernand Lanore, (1re éd. 1973), 298 p. (ISBN 978-2-85157-092-5, lire en ligne), p. 133.
- « Hôtel-Dieu (Saint-Malo Ille-et-Vilaine) », BNF 14516089.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 605, « Pierre Lombard », p. 646, « Moïse ben Samuel ibn Tibbon », p. 559, « Richard de Wendovre », p. 703.
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Bossa », p. 47, « Ruphi », p. 242, « Barbier », p. 213, « Engles », p. 155, « Arnaut », p. 227, « Navarra », p. 171, « Montbellian », p. 239.